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La Russie a augmenté le quota importation des tomates turques
Tomates - photo : DR

Tomates : La Slovaquie en panne, une opportunité pour le Maroc ?

Les agriculteurs locaux ont été contraints d’arrêter la production à cause du prix élevé de l’énergie

Cet hiver, les agriculteurs slovaques se trouvent contraints de limiter ou arrêter complètement la production de la tomate. Suite à l’augmentation du prix de l’énergie, les consommateurs européens devront s’appuyer principalement sur des fournisseurs étrangers, y compris le Maroc.

Selon le site spectator, les prix élevés de l’énergie ont obligé les agriculteurs slovaques à couper le chauffage nécessaire à la culture de la tomate dans les serres pendant l’hiver. « Pour couvrir leurs dépenses, les agriculteurs auraient dû doubler le prix au kilogramme », écrit le magazine Index. Par conséquent, les magasins du pays conseillent désormais aux acheteurs de se tourner vers les importations de l’étranger.

« Les dépenses de chauffage rendraient les tomates plus chères d’un ou deux euros par kilogramme », a déclaré Jana Holéciová, porte-parole la chambre slovaque de l’agriculture et de l’alimentation (SPPK). Au cours des saisons d’hiver précédentes, une tomate sur trois vendue en Slovaquie était cultivée dans le pays. Aujourd’hui, et suite aux factures énergétiques élevées, les prix de tous les légumes, y compris les tomates, devraient augmenter de 20 à 30 %, selon le SPPK.

D’après la même source, les dépenses de chauffage des serres agricoles de l’année dernière étaient de 60 000 € par hectare. Cette année, elles devraient atteindre 400 000 € par hectare. Si cette situation persiste, les agriculteurs locaux commenceront à planter des tomates au printemps et récolteront la première récolte en mai.

Parallèlement, « la Slovaquie n’est pas le seul pays en difficulté », a rappelé Mme Holéciová. Aux Pays-Bas, les agriculteurs ont également dû réduire leur production hivernale, les laissant avec 15 à 20 % de la capacité en jachère. De leur côté,  les magasins européens devront s’appuyer principalement sur des fournisseurs étrangers (Turquie, Espagne et Maroc), où les prix de l’énergie restent sensiblement plus bas. Toutefois, la demande élevée sur leurs produits signifie que les prix pourraient encore augmenter.

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