Les prix du soja ont atteint leur plus haut niveau en quatre ans alors que les nerfs montent face à l’inflation alimentaire.

Le temps sec et les stocks gouvernementaux ont poussé les prix du soja à un sommet de quatre ans, car un large rebond des produits agricoles crée un malaise face à l’inflation. Les céréales et le soja augmentent régulièrement depuis le milieu de l’année, soutenus par les gouvernements qui renforcent leurs réserves en prévision de la perturbation de la deuxième vague de la pandémie Covid-19.

La Chine a été un acheteur particulièrement actif. Cette forte demande «suggère que certains pays sont préoccupés par l’inflation alimentaire», a déclaré Andrew Rawlings, analyste chez Rabobank. L’inflation «grimpe à certains endroits», rapporte Financial Times.

Les prix du maïs ont connu une reprise depuis le printemps à environ 4,15 dollars le boisseau, aidés par un déficit de récolte en Ukraine causé par un temps sec. Le blé, qui a été très demandé par les grands acheteurs tels que l’Égypte et le Maroc au milieu d’une sécheresse en Afrique du Nord, se négociait à environ 6,15 $.

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La Chine, qui a vendu de grandes quantités de céréales de ses réserves stratégiques depuis mai dans un effort pour freiner la hausse des prix des céréales, devait ainsi, reconstituer ses stocks, a déclaré Wayne Gordon, analyste agricole chez UBS à Singapour. «Ils se rapprochaient à des niveaux très bas», ajoute ce dernier.