La fermeture des frontières marocaines porte un coup dur à l’agriculture espagnole.

La fermeture des frontières du Maroc avec l’Espagne par voie maritime et aérienne pour empêcher la propagation du coronavirus est un coup dur pour l’agriculture dans la province de Huelva. Depuis, l’arrivée du contingent de travailleurs marocains pour la campagne des fruits rouges, a été reportée.

Au cours de ce mois de mars, il y avait la programmation de l’arrivée de quelque 4.000 femmes marocaines initialement engagées pour la campagne des fraises programmée. Celle-ci serait reportée à avril. Le retard dans l’arrivée de cette main-d’œuvre, ainsi que la situation de l’agriculture dans la province, laisse le secteur très touché. Le président d’Interfresa, José Luís García Palacios espère que le secteur peut faire face à cette nouvelle situation; tout comme il a pu la surmonter lorsque, pour des raisons météorologiques, la campagne a pris du retard. Cependant, si la situation durait jusqu’en mai, il ne resterait plus grand-chose à ramasser sur le terrain.

La possibilité de contagion au sein des coopératives est une autre source de préoccupation. C’est pourquoi les mesures d’hygiène se sont accentuées, avec un protocole spécifique. Compte tenu de la pénurie possible de main-d’œuvre, le secteur arbitre certaines mesures, bien qu’il demande également de toute urgence un plan d’urgence du gouvernement central.

Rappelons que seul le secteur des fruits rouges représente 10% du PIB de la province et 500 millions d’euros d’exportations.