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Maroc : Impasse sur le marché des fruits secs
Maroc : Impasse sur le marché des fruits secs.

Maroc : Impasse sur le marché des fruits secs

La baisse de la demande en fruits secs pousse les commerçants à vendre à bas prix leurs stocks.

La demande de fruits secs n’a pas répondu aux attentes des commerçants marocains à l’occasion de l’Achoura, le marché ne s’étant pas remis des effets négatifs de la pandémie du coronavirus (Covid-19).

Les commerçants de fruits secs misaient sur la fête d’Achoura pour une reprise du marché, après avoir été incapables de réaliser des ventes significatives au cours du mois de Ramadan en raison du confinement. Cependant, ils ont vite déchanté, affirme Al araby.

Malgré la baisse des prix des noix et des amandes, qui sont parmi les fruits secs les plus recherchés par les familles pendant le Ramadan et l’Achoura, la demande n’a pas atteint le niveau des années précédentes sur les marchés. Comme le dit, Abdullah, un commerçant, le pouvoir d’achat des familles a diminué en raison des conséquences de la crise sanitaire de coronavirus et a affecté la demande de ces produits agricoles lors de la fête d’Achoura.

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Selon, Abdel Aziz, un grossiste en noix, les prix sont assez bas actuellement. Il souligne également, que de nombreux commerçants qui ont des stocks de noix ont été contraints de les vendre et se contentent de faibles marges bénéficiaires, d’autant plus qu’ils devront constituer de nouveaux stocks lors de la nouvelle saison d’octobre prochain. Idem pour les amandes.

Ces dernières années, le Maroc s’est efforcé de sécuriser une partie de la demande de fruits secs grâce à la production locale,. Cependant, face à la demande croissante, il a eu recours aux importations, notamment des États-Unis, du Chili…

 

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