Des études ont défini les effets du stress salin sur la capacité antioxydante des tomates.

Des scientifiques ont étudié les effets du sel sur la qualité des fruits afin de comparer l’impact du sel sur les propriétés clés des fruits comme les tomates domestiques cultivées (Solanum lycopersicum) et de leur parent halophyte sauvage Solanum chilense.

À cette fin, les chercheurs ont maintenu des plants de tomates cerises (S. lycopersicum var. Cerasiforme) et de l’accession LA4107 (S. chilense) pendant 112 jours en l’absence ou en présence de chlorure de sodium (NaCl, 40 et 80 mM) en solution nutritive. Entre autres, la salinité a diminué le poids de ces légumes-fruits et augmenté le solide soluble total (TSS) chez S. lycopersicum mais pas chez S. chilense, souligne Hortidaily.

Lire aussi : Tomates: Le Maroc principal fournisseur de l’UE

La capacité antioxydante des produits agricoles estimée par l’analyse du pouvoir antioxydant réducteur ferrique (FRAP) était plus élevée chez S. chilense que chez S. lycopersicum. Elle augmentait chez le premier alors qu’elle diminuait chez le second en réponse au NaCl. La salinité a augmenté la teneur en lycopène (LYC). Cependant, elle a diminué la concentration de ß-carotène (b-CAR) dans les fruits de S. lycopersicum. Alors que ces composés n’ont pas été détectés dans l’halophyte sauvage S. chilense.

Le statut oxydatif des fruits traités au sel était plus strictement réglementé chez S. chilense que chez S. lycopersicum. Les deux espèces considérées, cependant, possèdent des propriétés complémentaires. Ainsi, les croisements interspécifiques peuvent être considérés comme une option prometteuse pour l’amélioration de la résistance au stress salin chez les tomates.