La superficie totale irriguée prévue au titre de l’actuelle campagne agricole est de 417.000 hectares, contre une superficie globale de 2.600.000 hectares irriguée pendant des années normales.

Lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des Représentants, le ministre de l’agriculture Mohamed Sadiki a souligné que la superficie irriguée à partir des barrages serait de 253.000 hectares, tandis que la superficie irriguée par la petite et moyenne hydraulique devrait totaliser 164.000 hectares, soit un total de 417.000 hectares.

La raréfaction de l’eau et de facto le taux de remplissage des barrages très bas vont donc nuire cette année à la production agricole du pays. L’eau étant orientée principalement vers l’eau potable de consommation. Les chiffres sont d’ailleurs lourds de sens. Aujourd’hui le remplissage des barrages enregistre un déficit de 28% par rapport à la campagne précédente et stagne à 3,2 milliards de mètres cubes, soit un taux de remplissage de seulement 23%.

Le ministre a également souligné que le programme d’irrigation se poursuivait de manière convenable dans les périmètres du « Loukkos, Gharb et Tefrata », et qu’une partie provisoire de l’eau a été allouée au lancement de la campagne dans le « Souss-Massa, Ouarzazate et Melouia ». L’amélioration du remplissage des barrages agricoles étant espéré par tout le monde.

En parallèle la stratégie de dessalement de l’eau de mer est menée graduellement, le dernier projet en date étant le démarrage de l’irrigation de 15.000 hectares par dessalement de l’eau de mer à Chtouka Ait Baha.

L’objectif reste conforme à la stratégie définie à travers « Génération Green », en vu d’atteindre un million de superficie irriguée au goutte-à-goutte à l’horizon 2030, de 1,5 million d d’hectares de l’ensemble de la superficie irriguée.