La variété Maroc Late représente plus d’un milliard de dirhams de chiffre d’affaires et contribue à hauteur de 7 % aux exportations agrumicoles nationales.

La filière agrumicole s’est développée rapidement dans la région de Béni Mellal-Khénifra et représente désormais 20 % de la production nationale. Après les pluies récentes bénéfiques pour l’agriculture, la région prévoit une récolte d’agrumes de 290 000 T pour la campagne agricole en cours.  

La mise en place du Plan agricole régional (PAR) a favorisé la croissance de la production d’agrumes dans la région Béni Mellal-Khénifra, avec un volume de production qui a doublé pour atteindre plus de 500 000 T pour la saison normale, soit une augmentation de 138 %. Ce chiffre dépasse largement l’objectif initial fixé pour 2020, qui était de produire 424 130 T.

La superficie consacrée aux agrumes dans la région s’étend sur 18 100 hectares, dont 16 900 hectares équipés d’un système d’irrigation en goutte à goutte grâce à des mesures incitatives gouvernementales pour économiser l’eau d’irrigation, nous apprend L’Opinion. Cette superficie équipée en goutte à goutte a augmenté de 115 % depuis 2008.

D’après la même source, la variété d’agrumes Maroc Late est la plus cultivée dans la région (23 %), suivie de la variété Navel (19 %), Sidi Aissa (9 %) et Nadorcott (5 %). Cette culture représente plus d’1 milliard de dirhams de chiffre d’affaires et contribue à hauteur de 7 % aux exportations agrumicoles nationales. Au niveau de la région, le PAR a effectué des changements significatifs à tous les niveaux, dont la création de plus de 3 millions de journées de travail par an en amont et en aval de la filière. Pour valoriser la production, 4 stations de conditionnement ont été créées pour traiter environ 140 000 tonnes d’agrumes par an.