Lorsque Baldwin Mazango, 36 ans, a commencé à cultiver en 2012 à Mazowe, dans l’est du Zimbabwe, il disposait d’une terre sur laquelle il ne pouvait planter que 22 lignées de semences de pommes de terre de 15 m de long chacune, ce dont il plaisante maintenant avec ses amis.

Mais grâce à un travail acharné et à une détermination sans faille , Mazango a réussi à étendre sa ferme de pommes de terre de ce petit morceau de terre à plus de 10 ha. Aujourd’hui, ses 55 tonnes de pommes de terre par hectare – contre un rendement moyen américain de moins de 50 tonnes par hectare – est un record local et aussi la première génération d’une variété sans virus produite localement.

Mazango est l’un des nombreux nouveaux jeunes agriculteurs du pays qui reconnaissent l’opportunité que l’agriculture offre de liberté financière.

« Il n’y a aucune autre entreprise maintenant, où vous avez un investissement à haut rendement comme dans l’agriculture. En 120 jours de culture de pommes de terre sur un hectare, je ne cherche pas moins de 11 000 $ brut de revenu. Si je fais des choux, c’est 8 000 $, si je fais des tomates, c’est 12 000 $. Et avec les pommes de terre, je suis maintenant au-dessus de 12 000 $ par hectare, par an », a-t-il déclaré.

Alors que certains poids lourds de l’agriculture traditionnelle comme l’Afrique du Sud luttent pour attirer de nouveaux jeunes agriculteurs, il y a des indications claires qu’un nombre croissant de jeunes dans de nombreuses autres régions d’Afrique considèrent l’agriculture comme une alternative professionnelle raisonnable.