• Suivi de mise en œuvre du contrat programme de développement de la filière laitière
• Lancement d’un programme d’amélioration génétique du cheptel de production laitière au Maroc
•  Création d’un centre d’insémination artificielle des vaches laitières ·
• Instauration d’un système d’information pour la traçabilité et la gestion globale de la filière laitière ·
• Renforcement des capacités logistiques des organisations professionnelles de la filière pour l’encadrement des petits producteurs de lait  

Le Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, M. Mohammed Sadiki, a présidé une rencontre le vendredi 04 octobre 2024 au zoopole Ain jemaa à Casablanca. Il était accompagné du président de la Fédération Interprofessionnelle de la filière laitière « Maroc Lait », du président de l’association marocaine de gestion du zoopole, de professionnels et d’une importante délégation de hauts responsables du Ministère.

Le Ministre a pris connaissance de l’état d’avancement de la mise en œuvre du contrat programme de la filière laitière conclu entre le gouvernement et la fédération interprofessionnelle de la filière laitière « Maroc Lait » pour la période 2021-2030 dans le cadre de la stratégie Génération Green, signé le 4 mai 2023 en marge de la 15ème édition du Salon International de l’Agriculture à Meknès.

Il a donné le coup d’envoi à un nouveau programme renforcé et structuré pour l’amélioration génétique des vaches laitières, la formation professionnelle et la création d’unités régionales d’encadrement des éleveurs et des producteurs de lait. Ce programme vise à rééquilibrer la filière, gravement affectée par les crises successives de la COVID-19, des perturbations géopolitiques, ainsi que par des périodes de sécheresse violentes et prolongées.

Ensuite, le Ministre a procédé à la signature de deux conventions entre le ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, et la Fédération interprofessionnelle de la filière laitière « Maroc Lait ». La première convention porte sur la délégation de la gestion du Centre Régional d’insémination artificielle de Ain Jemaa à Casablanca à la Fédération Interprofessionnelle de la filière laitière « Maroc Lait ». Ce centre joue un rôle important dans la production des semences congelées de bovins et la mise à disposition des éleveurs à l’échelle nationale.

La deuxième convention concerne le développement d’un système informatique de gestion de la Filière laitière « SIMALAIT », qui a pour but la gestion moderne informatisée des actions de développement de la filière lait, notamment, l’insémination artificielle, le contrôle des performances, l’identification des exploitations laitières…

A cette occasion, le Ministre a présidé la cérémonie de distribution de 19 véhicules aux organisations professionnelles agricoles œuvrant dans la filière laitière, affiliées à la Fédération interprofessionnelle de la filière laitière « Maroc Lait », dans le but de renforcer le réseau d’encadrement technique des producteurs de lait, développer l’insémination artificielle et le contrôle du lait à l’échelle nationale.

Ces mesures visent à créer une nouvelle dynamique pour la filière laitière qui se traduit par la promotion des investissements et la création d’emplois, ainsi qu’à l’accompagnement des professionnels dans le développement de la filière laitière conformément aux standards internationaux tout en assurant l’approvisionnement du marché national en lait de haute qualité et ses dérivés, ainsi qu’à atteindre les objectifs de la Stratégie Génération Green à l’horizon 2030.

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La filière laitière joue un rôle important aux niveaux économique, social et nutritionnel, contribuant à assurer la sécurité alimentaire du pays, en couvrant environ 96% des besoins des citoyens en lait et en produits laitiers. Le développement de la filière laitière a permis de créer environ 50 millions de journées de travail le long de la chaîne de valeur. En 2023, 1,96 milliards de litres ont été produits, et la consommation du lait et dérivés a atteint l’équivalent de 74 litres par habitant et par an, grâce aux efforts des professionnels et au soutien de l’Etat dans le cadre des contrat-programmes.

MAP