Aux Pays-Bas un variant bénin du ToBRFV est inoculé volontairement par des producteurs.
L’Autorité néerlandaise de sécurité des aliments et des produits de consommation (NVWA) a reçu des indications selon lesquelles certaines entreprises néerlandaises de tomates infectent délibérément les plantes avec une «variante bénin» du ToBRFV.
Une enquête pénale est en cours contre le fournisseur présumé d’un agent de protection croisée
De cette façon, les producteurs essaient de limiter les dégâts causés par les variants agressifs. Cette soi-disant protection croisée n’est pas autorisée. Le virus est en quarantaine dans l’Union européenne, il est donc obligatoire d’empêcher l’introduction et la propagation du ToBRFV. La NVWA exhorte donc les producteurs de tomates à ne pas appliquer de protection croisée contre le ToBRFV.
Il n’est pas autorisé d’avoir ou de multiplier le ToBRFV dans l’UE. Une suspicion de propagation ou de présence de ToBRFV doit être immédiatement signalée à la NVWA. Une enquête pénale est en cours contre le fournisseur présumé d’un agent de protection croisée. On ne sait toujours pas si cet variant est réellement bénin dans différentes circonstances. La NVWA dispose d’informations selon lesquelles certaines entreprises présentent des symptômes graves.