Alors que la semaine passée a été relativement calme, les perspectives s’annoncent radieuses pour le marché des fruits avec l’approche du Ramadan. Loek Smets, prévoit une hausse significative de la demande, notamment pour les pastèques en provenance du Maroc.

« Le début du Ramadan suscite traditionnellement une augmentation de la demande », explique Smets un professionnel néerlandais à Freshplaza. « Nous observons une forte tendance à la hausse pour les pastèques, en particulier celles provenant du Maroc et de la Mauritanie. »

Bien que les premières asperges soient déjà sur le marché depuis un certain temps, Smets estime que l’offre reste limitée, ce qui entrave les ventes. « Nous cherchons toujours à être présents du début à la fin de la saison, mais pour l’instant, les volumes ne sont pas au rendez-vous et les prix restent élevés, autour de 14 €/kg pour les double A. » Retenez bien que les asperges sont donc demandées à l’export à cette période de l’année mais que les volumes de production sont insuffisants pour les acheteurs.

La nouvelle boutique en ligne de P. Smets (…) représentant entre 30 et 40 % du chiffre d’affaires total !

Autre information non négligeable qui découle de l’entretien, la vente à distance gagne du terrain et même plus que ça. En effet lancée récemment, la nouvelle boutique en ligne de P. Smets connaît un succès notable, représentant entre 30 et 40 % du chiffre d’affaires total ! « Nous avons mis en place un studio photo dédié pour assurer une représentation précise de nos produits en ligne », explique Smets. « Ce que vous voyez sur notre site, c’est exactement ce que vous obtenez. »

Lire aussi : Les premiers melons marocains arrivent à Rungis

Les clients de Smets sont principalement situés dans un rayon de 150 kilomètres autour de Geleen, couvrant les Pays-Bas, l’Allemagne et la Belgique. « Nous constatons une forte demande en ligne.

Cette année marque également la première fois que les frères Smets dirigent l’entreprise sans leur père Pierre, qui a pris sa retraite après 60 ans dans le secteur. « Il passe encore nous voir tous les jours pour un café, mais il ne s’implique plus dans les opérations », conclut Smets, confiant dans l’avenir de l’entreprise familiale. Mais avec ce changement générationnel c’est aussi un changement de paradigme.

Avec Fresphlaza