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Premier bilan provisoire catastrophique du gel des cultures en France.
Considéré comme la plus grande catastrophe française que le secteur agricole ait connu ces 30 dernières années, les épisodes de gel ont touché une partie conséquente de l’hexagone et de nombreuses espèces (fruits à noyau, fruits à pépins, raisins) sont concernées.
L’abricot est l’espèce qui a été impactée le plus par le gel, on parle de pertes estimées à 80 ou 100% dans plusieurs zones comme l’Ardèche ou la Drôme. La campagne devant débuter autour du 15 mai, avec des volumes de production estimés similaires à la campagne précédente, la récolte française ne devrait finalement se situer qu’à 40 voir 50% du potentiel annuel.
En ce qui concerne les pêches-nectarines, on parle de pertes estimées à 25 voir 35% du potentiel. La région la plus impactée est la région Rhône-Alpes ou plusieurs exploitations ont annoncé 100% de pertes. Seul point positif les régions productrices plus au sud dans le Gard par exemple, ont beaucoup moins de pertes.
Du côté des prunes, on en sait encore trop peu mais selon Nicolas Mortemousque, président du BIP (Bureau Interprofessionnel du Pruneau) rapporté par plusieurs médias, on parle de pertes estimées à 65% puisque seulement 15 000 tonnes sur les 45 000 tonnes de prunes produites habituellement devraient être cultivées.
En ce qui concerne les pommes, l’ANPP (Association nationale des pommes et des poires) prévoit des pertes de production situées entre 30 et 50%.
Enfin pour les cerisiers, dans les vergers de cerises précoces la perte totale est estimée à 30 voir 50% des surfaces cultivées pour certaines régions, alors que pour d’autres comme l’Ardèche encore elle, on parle de 90% de pertes.
Un bilan malheureux et catastrophique pour l’agriculture française.
