Dans les régions du sud du Maroc, notamment dans la province de Tan-Tan, les efforts pour revitaliser les champs de cactus, décimés par la cochenille ces dernières années, n’ont pas porté les fruits escomptés. Selon le360 Les agriculteurs locaux, qui s’étaient réjouis de la mise en œuvre d’un plan de sauvetage, se retrouvent aujourd’hui confrontés à une nouvelle menace qui pourrait encore une fois détruire des milliers d’hectares de ces plantations essentielles à leur économie.

D’après le journal Al Akhbar, les 7 et 8 août, un plan d’urgence avait été lancé par le ministère de l’Agriculture en collaboration avec des délégations provinciales et une entreprise privée pour replanter des champs de cactus avec une nouvelle variété de graine supposée résistante à la cochenille. Cette initiative s’inscrivait dans le cadre de la stratégie nationale « Génération Green 2020-2030 », qui vise à promouvoir une agriculture solidaire et durable dans la région de Guelmim-Oued Noun.

Cependant, les espoirs des agriculteurs se sont rapidement dissipés. Quelques mois après la mise en place de ces nouvelles plantations, il est apparu que leur développement était insuffisant. Plusieurs champs ont été détruits, entraînant une inquiétude croissante parmi les producteurs locaux. Selon des sources concordantes, cette destruction s’explique par l’absence de suivi régulier et un manque d’irrigation adéquate, des facteurs cruciaux dans cette région où les précipitations se font rares.

L’absence de pluie aggrave la situation, mettant en péril les cultures restantes et la subsistance des familles qui dépendent de ces plantations. Avant l’infestation par la cochenille, les cactus occupaient une place centrale dans l’économie de cette région, particulièrement dans les provinces de Sidi Ifni, Guelmim et Tan-Tan. Ces champs, qui couvraient autrefois 88.000 hectares, représentaient une source de revenu pour des centaines de familles, dont beaucoup sont aujourd’hui privées de leur principal moyen de subsistance.

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Le fléau de la cochenille a contraint des dizaines de coopératives locales, regroupant des centaines de producteurs, à stopper leurs activités. Face à cette crise, les autorités doivent non seulement trouver une solution durable pour protéger ces cultures vitales, mais aussi soutenir les agriculteurs qui peinent à se remettre de ces pertes successives. Alors que le cactus représente une culture résiliente face aux conditions climatiques difficiles de la région, il devient urgent d’assurer une gestion plus rigoureuse de l’irrigation et un suivi plus constant pour espérer une véritable relance.