Le marché allemand a récemment été témoin d’une augmentation spectaculaire des prix des tomates cerises, atteignant 12 euros par kilogramme durant la semaine 12 selon le rapport du BLE. Cette hausse exceptionnelle s’explique par une diminution significative des exportations de tomates cerises marocaines, qui représentent habituellement une part importante de l’offre en Allemagne.

Une rareté qui bouscule le marché et qui profite à … l’Espagne !

En l’absence des importations marocaines, l’Allemagne a principalement compté sur les envois en provenance d’Espagne et d’Italie pour approvisionner le marché du cherry. Cependant, les premières cargaisons venues des Pays-Bas et de la Belgique ont commencé à arriver, apportant une certaine stabilisation des prix.

D’après le rapport hebdomadaire du BLE (Office Fédéral de l’Agriculture et de l’Alimentation), la tomate cherry a été la seule catégorie de tomates à connaître une hausse marquée. En revanche, d’autres variétés comme la tomate en grappe et la tomate Beef ont bénéficié d’un marché plus équilibré, grâce à une augmentation des volumes venus d’Espagne, de Belgique et des Pays-Bas.

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L’Espagne s’est montrée particulièrement active dans la catégorie de la tomate Beef durant cette période, s’imposant face aux exportations turques. Sur le segment des tomates rondes, l’Espagne a également surpassé la Turquie. Le rapport souligne par ailleurs que le Ramadan a contribué à réduire les exportations de tomates en provenance du Maroc et de la Turquie, impactant l’offre générale.

Des prix compétitifs pour les tomates en grappe avec un marché en constante adaptation

Un fait notable de la semaine 12 a été l’accessibilité des prix de la tomate en grappe. L’Italie a proposé cette catégorie à 2,12 euros par kilogramme, soit un prix inférieur à celui de la Turquie (2,29 euros/kg). Les entreprises italiennes ont affiché une réduction de 16 % par rapport à la semaine précédente, offrant ainsi l’option la plus compétitive sur le marché allemand.

Cette situation reflète les dynamiques complexes et en évolution rapide des marchés agricoles européens. Les facteurs saisonniers, culturels et logistiques jouent un rôle clé dans la fixation des prix et la distribution. L’absence des tomates cerises marocaines a non seulement stimulé les prix, mais a aussi forcé d’autres grands producteurs, comme l’Espagne, l’Italie, les Pays-Bas et la Belgique, à ajuster leur stratégie pour répondre à la demande.