Quel que soit le choix de l’agriculteur, le suivi de l’investissement est primordial !
Pistachier, amandier ou olivier en rangs, ces cultures rentables figurent dans les premiers choix des agriculteurs rentables. Certes, l’agriculture n’est pas une science exacte et les prévisions de production peuvent s’inverser à tout moment. Toutefois, certains agriculteurs veulent une vision claire, permettant de récupérer son investissement le plus rapidement possible, pour ceux là, voici les cultures à privilégier.
Les experts évoquent la subjectivité et la difficulté de choisir des cultures rentables à court-terme, surtout que la rentabilité est multifactorielle et ne va pas être la même pour un agriculteur ou pour un autre. Cependant les acteurs du secteur agricole peuvent envisager certains paramètres globaux au moment de choisir la bonne culture. L’objectif étant d’avoir une vision claire de la période à laquelle l’investissement sera amorti, au moment de planter un nouvel investissement agricole.
La culture de l’amandier
Il existe différents systèmes pour planter l’amandier, chacun a ses avantages et ses inconvénients. En choisissant cette culture, il est préférable d’investir dans la plantation en semi-intensif ou en super-intensif. Pour rappel, l’entrée en production en super-intensif arrive plus tôt qu’en semi-intensif, ce qui se traduit sur le terrain de la récupération de l’investissement, même si l’investissement initial est quasiment deux fois supérieur en super-intensif.
Grâce aux avancées technologiques et aux découvertes scientifiques, la rentabilité à court terme de l’amandier s’est considérablement améliorée. Ces éléments, indépendamment des prix attractifs, en font une culture rentable sur un intervalle de temps très intéressant.
La culture de l’olivier
À présent, deux éléments font de l’olivier en rangs une culture rentable : la mécanisation des tâches pour réduire les coûts de production, ainsi que l’augmentation de la production en raccourcissant les distances de plantation pour obtenir plus de pieds par hectare. Pour parvenir à ce second point, l’irrigation pourrait sembler indispensable au succès du système en rangs.
Avec une bonne gestion du plan d’implantation, du choix de la variété et de la taille, il est possible de cultiver des oliviers en rangs sans irrigation. Or, la rentabilité à long terme ne sera pas aussi importante qu’avec une plantation irriguée.
La culture de la pistache
De son côté, la pistache offre des prix de vente élevés pour les années à venir. Planter des pieds déjà greffés ou à greffer agira sur l’entrée en production. Dans le premier cas, les plants commenceront à produire dès la 3ème année de plantation alors que dans le second cas, la mise à fruit peut attendre jusqu’à 7 ans. Le retour sur investissement de la culture de pistache est un peu plus long à venir (7 à 8 ans). De cette manière, même s’il s’agit d’une culture rentable, elle ne l’est pas sur une durée aussi courte que pour les cultures précédentes.
Comment choisir la bonne culture avec la meilleure rentabilité ?
Selon la même source, les cultures agricoles les plus rentables à court terme sont les cultures annuelles ou extensives. Pour les cultures sans irrigation, les oléagineux constituent un choix très intéressant pour les prix élevés auxquels ils peuvent prétendre. En terrain irrigué, les cultures traditionnelles de céréales, fourrages ou maïs offrent des marges de plus en plus réduites. De plus, il est plus compliqué de les convertir rapidement en cultures rentables à cause des prix élevés des intrants et les prix bas de rachat des productions. Pour équilibrer l’équation, deux alternatives se posent. D’un côté, l’agriculteur peut continuer sur les mêmes cultures en leur donnant une valeur supplémentaire : maïs pour la consommation humaine au lieu du maïs fourrage, blé de qualité pour la boulangerie industrielle, etc. D’un autre côté, l’agriculteur peut changer pour des cultures plus rentables : remplacer le maïs par du soja, remplacer les céréales par des cultures horticoles pour la conserverie industrielle, etc.
Quel que soit l’investissement choisi, il est fondamental d’en effectuer le suivi. Rassembler les factures et les relevés bancaires ne suffit pas. L’agriculteur doit savoir quelles sont les parcelles et les variétés qui donnent les meilleurs résultats, quels sont les travaux qui entrainent les coûts les plus élevés, et quel est le retour sur investissement.
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