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A Guelmim, la culture du melon et de la pastèque désormais interdite

Sécheresse : La culture de la pastèque et du melon a été interdite dans la région de Guelmim

La culture de la pastèque et du melon a été interdite dans la région de Guelmim, au Maroc, en raison de la sécheresse qui sévit dans la région. Cette interdiction a été prise par les autorités locales pour protéger les ressources en eau et éviter la surexploitation des nappes phréatiques.

La région de Guelmim est connue pour être l’une des principales régions productrices de pastèque et de melon au Maroc. Cependant, ces dernières années, la sécheresse a sévèrement affecté la région, entraînant une baisse de la production de ces fruits. Selon une information divulguée préalablement à Al Akhbar et relayée par différentes sources. Les autorités locales ont donc pris la décision d’interdire la culture de ces fruits dans la région pour protéger les ressources en eau et éviter la surexploitation des nappes phréatiques.

La sécheresse est un phénomène récurrent au Maroc, et il est de plus en plus difficile pour les agriculteurs de maintenir une production de qualité dans ces conditions. La culture de la pastèque et du melon nécessite en effet une grande quantité d’eau, ce qui rend ces cultures particulièrement vulnérables aux périodes de sécheresse.

La région de Guelmim est également caractérisée par un manque d’infrastructures d’irrigation adéquates, qui complique encore la situation pour les agriculteurs. Cependant, les autorités locales travaillent actuellement à la mise en place de nouvelles infrastructures d’irrigation pour améliorer la situation des agriculteurs et permettre à la région de retrouver sa place de leader dans la production de ces fruits.

En attendant, les agriculteurs de la région devront se tourner vers d’autres cultures qui sont moins gourmandes en eau, comme les légumes ou les céréales. Les autorités locales ont également lancé des campagnes de sensibilisation pour inciter les agriculteurs à adopter des pratiques agricoles plus durables et respectueuses de l’environnement.

Il est important de souligner que cette interdiction n’est pas une solution à long terme pour résoudre les problèmes liés à la sécheresse dans la région de Guelmim. Il est important de continuer à investir dans des infrastructures d’irrigation efficaces et de promouvoir des pratiques agricoles durables pour assurer la pérennité de l’agriculture dans la région.

En somme, l’interdiction de la culture de la pastèque et du melon à Guelmim est une mesure temporaire pour protéger les ressources en eau.

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Un commentaire

  1. Les cultures autres que la pastèque et le melon consomment aussi de l’eau.
    La protection des ressources en eau se fait par le contrôle de la consommation d’eau.

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