Une production en baisse et une concurrence accrue, l’ abricot marocain en difficulté
Alors que depuis 2008, la production d’abricot au Maroc subit une perte de volume de 5%. L’industrie de la transformation du produit, elle, « est au plus mal » selon le directeur général de la Fédération des industries de conserve des produits agricoles du Maroc (Ficopam), Abdelhak Bennani.
Avec plus de 70% de la production destinée à l’export, la concurrence grecque, espagnole mais aussi chinoise, s’avère de plus en plus agressive.
D’après le directeur général de la Ficopam, Abdelhak Bennani, la filière marocaine de l’abricot est littéralement en crise. Même si d’après les professionnels, la campagne 2015 a été « correcte« . En réalité une analyse plus poussée dévoile des difficultés structurelles et marchés limités.
Toujours d’après Abdelhak Bennani, cité dans les colonnes de nos confrères de l’Economiste, la nécessité de faire évoluer l’industrie et d’aller vers une meilleure valorisation, incitent à « disposer de plus de variétés commercialisables » alors qu’à ce jour la variété dominante reste la Canino qui permet un séchage facilitant l’exportation.
A noter que la consommation mondiale de l’abricot est aujourd’hui en stagnation. Hormis l’Allemagne et la France qui sont de grands consommateurs du produits, les autres pays sont ne sont pas très friands de l’abricot même s’il existe un potentiel marché important en Russie, mais encore faut-il pour l’attaquer, augmenter fortement les rendements des producteurs d’abricots.