Le Maroc devrait acheter plus de 5,8 millions de tonnes de blé lors de la prochaine campagne.
La Turquie a importé 947.600 tonnes de blé du Canada au cours des neuf premiers mois de 2019-2020. Ce qui fait d’elle de loin, le premier client du Canada. L’Italie occupe le deuxième rang avec 733.600 tonnes, suivie du Maroc en troisième place avec 635.700 tonnes.
La Turquie devrait importer 10,4 millions de tonnes de blé (y compris le blé dur) en 2019-2020, soit le double de son volume normal, selon les chiffres du département américain de l’Agriculture. Toutefois, les importations devraient tomber à 7,5 millions de tonnes au cours de la prochaine campagne agricole.
Par ailleurs, « Le sentiment général est que la demande (nord-africaine) va augmenter et pourrait compenser une partie de la perte de la Turquie », a déclaré la directrice du développement des marchés et de la recherche à la Commission du blé du Dakota du Nord aux États-Unis. En effet, confrontée à un déficit pluviométrique (sécheresse) accru, l’Afrique du Nord devrait être le premier acheteur mondial de ce céréale, a rapporté Bloomberg.
Les achats de blé de la région devraient augmenter de 7,4% pour atteindre un record de 29,7 millions de tonnes au cours de la campagne agricole qui commence en juillet, selon les prévisions de l’USDA. Ce niveau de demande serait plus élevé que le Moyen-Orient et l’Asie du Sud-Est pour la première fois en trois saisons.
L’Égypte a lancé jusqu’à présent deux appels d’offres pour le blé européen (Russie, Ukraine, France,…) pour la saison 2020-21. Le Maroc pourrait acheter un record de 5,8 millions de tonnes de blé. Les achats de céréales en Tunisie pourraient augmenter d’un tiers pour atteindre 2,5 millions de tonnes après la baisse des récoltes. Les achats en Algérie devraient également se redresser.