Les agriculteurs marocains doivent s’attendre à booster leurs exportations vers le marché européen.
Dans plusieurs régions de France, ainsi que dans le Nord de l’Italie et de l’Espagne, les plantations été touchées par la récente vague de froid, avec des conséquences négatives sur les récoltes à venir. Ce qui représente une opportunité de taille pour les producteurs marocains, qui pourraient voir leurs exportations augmenter cet été.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres, dit-on. En effet, « alors que l’offre européenne diminue et que les prix augmentent, les agriculteurs marocains ont la possibilité de briller et de combler les lacunes manquantes sur le marché de l’UE », indique Moroccoworldnews.
Récemment, Dominique Schelcher, président de Système U, a affirmé, sur Le Figaro, qu’une hausse de prix des fruits et légumes « est une possibilité». À cause des épisodes de gel de ces dernières semaines, la France s’attend à perdre cette année « la moitié » de sa production de fruits, soit un manque à gagner d’un milliard et demi d’euros.
Les cultures les plus touchées restent les fruits à noyau (abricots, pêches, nectarines) mais aussi les cerises, ce qui ferait probablement augmenter les importations européennes en ces produits agricoles.
Pendant ce temps, les agriculteurs marocains jouissent, dans l’ensemble, de bonnes conditions de culture et espèrent, ainsi, une bonne campagne agricole et d’exportation.
De même, le Maroc s’est distingué au fil des années dans la production et l’export de fruits à noyau. En effet, le royaume figure dans le top 20 mondial des principaux pays producteurs de pêches et de nectarines, dans le top 15 mondial des producteurs d’abricots et est le 9ème producteur mondial de prunes et de prunelles.
En ce qui concerne les exportations, le Maroc se classe 28e pour celles de pêches, cinquième pour les exportations d’amandes et 63e pour les exportations de cerises.