La Russie renforce ses contrôles sur les importations de tomates et de poivrons pour éviter l’entrée du ToBRFV dans le pays.
Depuis le 20 juillet, l’organisme russe de surveillance et de sécurité agro-alimentaire, Rosselkhoznadzor a renforcé ses contrôles sur les tomates et les poivrons importés. Les envois arrivant en Russie seront soumis à des tests de laboratoire supplémentaires, comme l’a déclaré Nikolai Vlasov, directeur adjoint du Rosselkhoznadzor, à l’Union nationale des fruits et légumes.
La lettre du Rosselkhoznadzor dit que cela est principalement fait pour empêcher l’entrée du virus du fruit rugueux brun de la tomate (ToBRFV) et du virus de la flétrissure tachetée de la tomate (TSWV). Le Centre panrusse de quarantaine végétale a déjà analysé le risque phytosanitaire de ces virus et traité leur inclusion dans la liste unifiée des objets de quarantaine de l’UEE.
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L’initiative visant à renforcer les contrôles sur les légumes importés est venue de l’Union nationale des fruits et légumes. En juin, l’Union a envoyé une lettre au chef du Rosselkhoznadzor, Sergueï Dankvert, dans laquelle elle demandait de réduire le risque d’importation de certaines des maladies les plus dangereuses de la tomate en Russie. La lettre indiquait que le virus pouvait infecter les tomates et les poivrons, entraînant une réduction de la taille des fruits, des retards dans la maturation, une perte de couleur naturelle et une détérioration de la qualité du produit agricole.
La Russie n’a pas encore officiellement enregistré des cas de virus, mais le pays craint qu’ils puissent arriver via les importations. En effet, des détections ont déjà été signalées en Chine, en Turquie, en République dominicaine, en France, en Grèce, en Italie, en Jordanie, au Mexique ou en Espagne.