Le marché de l’huile d’olive est en constante évolution au Maroc.
La consommation d’huile d’olive a subi de grands changements ces dernières années. Au Maroc, elle maintient une tendance positive, elle est déjà la deuxième huile la plus consommée, derrière celle de tournesol, et surpasse celle des grandes économies comme l’Allemagne, le Royaume-Uni et le Japon, dont la consommation a récemment connu une croissance notable, selon une étude d’ICEX Espagne Export and Investments.
La croissance du volume des ventes d’huile d’olive au Maroc ces dernières années a été supérieure à celle d’autres types d’huiles comestibles et on estime que cette tendance se poursuivra, en raison des avantages pour la santé et de l’intérêt pour la cuisine méditerranéenne,- d’où l’intérêt de la stratégie agricole Maroc Vert pour la filière oléicole -, mais également suite à la pandémie de coronavirus (Covid-19).
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Ainsi, ceci place le Maroc au rang des pays les plus attractifs pour les investisseurs et entreprises espagnols, selon ladite étude citée par Mercacei. Actuellement, l’Espagne est le premier fournisseur de cette huile au Maroc (en 2019, du total importé, 67% étaient d’origine espagnole, d’une valeur de 8,27 millions d’euros), suivie de la Tunisie et de la Turquie. Cependant, ces chiffres ne sont pas très significatifs, car la majorité des Marocains continuent de consommer de l’huile d’olive d’origine locale, préférant acheter directement du producteur en vrac.
Le supermarché se classe quatrième parmi les lieux d’achat préférés, derrière la vente directe, l’autoconsommation et le marché local, bien qu’il soit de plus en plus présent.
Outre les opportunités d’investissement, il existe au Maroc, d’après l’étude, plusieurs niches de marché peu exploitées, comme le secteur de la restauration et celui des produits bio, dont l’offre locale ne suffit pas.
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