Tata : A cause de la sécheresse, le gouvernement prend des décisions sur les cultures, dont celle de la pastèque.
Alors que les professionnels de l’agriculture s’interrogeaient récemment sur les cultures qu’il fallait favoriser, Nizar Baraka, ministre de l’Equipement et de l’Eau vient d’annoncer une série d’interdictions, décidées par le gouvernement.
Comme nous vous en parlions récemment, certains fruits et légumes consomment beaucoup d’eau. Et étant donné la sécheresse systémique que connait notre pays, il fallait s’attendre à ce que des décisions soient prises afin de lutter contre la rareté de l’eau.
C’est ainsi que Nizar Baraka, ministre de l’Equipement et de l’Eau vient tout simplement d’annoncer que le Maroc allait suspendre la production de pastèques à Tata, lors d’une rencontre organisée par le Club de la presse du Maroc sous le thème « L’enjeu de l’eau au Maroc » nous apprend Bladi.
Cette décision est motivée par le fait que la pastèque est très gourmande en eau, et la tendance est de privilégier d’autres cultures qui seraient moins néfastes aux réserves hydriques. Le ministre a précisé que le gouvernement veillera à l’application stricte de cette décision, le but n’étant pas d’arrêter totalement la production mais de travailler d’une façon plus efficiente, pour permettre d’économiser les ressources en eau.
Travailler d’une façon plus efficiente, pour permettre d’économiser les ressources en eau.
A ce propos le gouvernement devrait lancer un contrat de la nappe phréatique visant à déterminer les quantités d’eau à consommer par culture selon les zones de production. Cette démarche se voudra participative.
Clairement le Maroc fait de la lutte contre le stress hydrique une priorité et cette nouvelle va dans le sens de la remise en question soutenue actuellement afin d’améliorer les conditions agricoles globales du pays dans l’avenir.