Le Maroc et l’Israël sont les plus gros concurrents de la France en matière de fleurs comestibles.
Les fleurs ont été utilisées pendant des siècles de la Chine au Maroc en passant par l’Équateur pour faire des thés, des teintures et des aromates, mais également dans la cuisine. En France, le secteur des fleurs comestibles reste une niche avec notamment des concurrents comme le Maroc.
À Nice, l’industrie horticole a eu du mal à tenir face à la spéculation foncière. Toutefois, un marché de niche autour des fleurs comestibles (rose, anis, basilic, aneth, lavande…) se développe. « Notre métier premier, c’est de servir la restauration haut de gamme, dont les chefs ont toujours de l’avance sur les tendances. En échangeant avec eux, en voyant les magazines, on s’est dit qu’il y a une demande autour de la fleur », explique à Challenges, Mireille Auda, une agricultrice de la région.
Malgré l’expansion et la forte demande, les fleurs comestibles ne peuvent en aucun sauver à elles seules, sauver l’horticulture au niveau de Nice. Comme le souligne l’agricultrice en question, « Ça reste une niche, pas un marché!« . « On l’a fait pour rajeunir notre image, mais pendant des années, on a perdu de l’argent. Les gros concurrents sont le Maroc et Israël« . En effet, le Maroc affiche tout particulièrement un taux d’endémisme exceptionnel, à savoir des espèces animales et végétales propres au Royaume.
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