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Covid-19: L'aviculture marocaine connait une perte historique d'1,5 MMDH

Covid-19: L’aviculture marocaine connait une perte historique d’1,5 MMDH

Dans la filière « poulet de chair », les pertes sont de l’ordre de 1,2 milliard de dirhams.

L’aviculture figure au rang des secteurs les plus touchés par le nouveau coronavirus (Covid-19). Les pertes s’élèvent à près d’1,5 milliard de dirhams, selon l’Association nationale des producteurs de viandes de volailles.

Les professionnels du secteur avicole marocain ne savent plus où donner de la tête. En effet, ils parlent de « pertes historiques ». Dans la filière « poulet de chair », elles sont de l’ordre de 1,2 MMDH, contre 290,6 millions de DH pour la filière « élevage de dinde ». En gros, les pertes dépassent ainsi les 1.490 MDH, selon une étude réalisée par l’APV, dans le but d’évaluer la gravité de la situation.

Selon l’Association, ces pertes sont principalement dues à une abondance des stocks de volailles vivantes invendues au niveau des fermes, à l’effondrement de la demande, engendrée par la fermeture des principaux points de distribution (restaurants, snacks, rôtisseries, souks hebdomadaires…), l’interdiction des fêtes et des conférences, ainsi que la baisse du pouvoir d’achat suite à la perte des emplois dans plusieurs secteurs, corrélés à une chute des ventes et des prix à la ferme, indique Medias 24.

Lire aussi : Volailles : Le Ministre de l’agriculture revient sur les conditions de commercialisation

En effet, « les circuits de restauration hors foyers et les circuits de vif (Riyachates et souks hebdomadaires en milieu rural) représentent plus de 50% du marché de commercialisation des poulets et une part significative du marché de la dinde », précise l’APV. Les éleveurs sont inquiets quant à la pérennité de leur activité. Certains ne sont plus en mesure d’honorer leurs engagements envers les employés, les revendeurs et les fournisseurs, et croulent sous les dettes, surtout face à la hausse du coût de production et de la baisse drastique des prix de vente.

 

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