AgriMaroc AgriAlgerie AgriTunisie
Accueil / Actualités / Casablanca-Settat : L’agriculture a su résister à la sécheresse et au Covid-19
Casablanca-Settat-L-agriculture-a-su-résister-à-la-sécheresse-et-au-Covid-19
Casablanca-Settat : L'agriculture a su résister à la sécheresse et au Covid-19

Casablanca-Settat : L’agriculture a su résister à la sécheresse et au Covid-19

L’agriculture à Casablanca-Settat a pu amortir les effets négatifs de la sécheresse qui a frappé le pays.

Le secteur agricole et agro-alimentaire s’est montré résilient face au Covid-19 et aux aléas climatiques comme la sécheresse au niveau de la région de Casablanca-Settat, selon le directeur régional de l’agriculture, Abderrahmane Naili. Malgré le confinement et la fermeture des frontières entre autres, la région, tout comme l’ensemble du royaume, a su approvisionner les marchés en produits agricoles notamment en fruits et légumes.

« Au niveau de l’agriculture et de l’agro-industrie, la région vivait comme s’il n’y avait pas de coronavirus. Toutes les activités ou presque ont continué à fonctionner. C’est ce qui a permis aux marchés d’être alimentés tout au long de cette période de confinement, avec des prix qui sont restés stables. Au marché de gros de Casablanca, 700 à 800 camions rentraient chaque jour. Idem pour les abattoirs, la production de lait… », explique Naili, selon Medias24.

En plus de cela, l’agriculture a pu amortir les effets négatifs de la sécheresse qui a frappé le pays en cette saison et ce, avec notamment un soutien public passant de la distribution de l’orge subventionnée et d’aliments composés, des aides financières aux agriculteurs, sans oublier l’indemnisation de ces derniers et le développement de la machination pour pallier le manque de main d’œuvre.

« Le niveau des pluies n’a pas dépassé les 220 mm au niveau de la Région, c’est 40% de moins qu’une année normale. On avait 450.000 m3 d’eaux disponibles dans les barrages contre une moyenne d’un million de m3 pour les années normales. La production et le rendement ont été donc limités. Mais nous avons pu maintenir un bon rythme d’activité grâce notamment aux cultures irriguées, surtout celles de la betterave, niche qui a fait réellement bouger l’activité et a animé les zones rurales… ».

Partager

Regardez aussi

La congélation de fraises gagne du terrain au Maroc

La campagne marocaine des fraises entre dans sa deuxième phase avec des perspectives optimistes, selon …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.