Agriculture : Baisse potentielle des rendements de l’Afrique d’ici 2050.
Produire plus pour nourrir un continent qui se réchauffe, tout en protégeant la nature et l’écosystème, tel est le combat que se lancent les représentants africains de l’Agriculture, réunis au Maroc.
A l’orée de la prochaine conférence s’articulant sur le climat, la COP25 (du 2 au 13 décembre 2019) en Espagne, les débats, auxquels participent aussi les bailleurs de fonds internationaux, scientifiques et ONG, devront apporter des solutions sur : Comment assurer la gestion des sols; Comment retenir le carbone tout en améliorant la fertilité des sols dégradés; la gestion des ressources hydrauliques, en particulier comment généraliser une irrigation goutte-à-goutte pour économiser l’eau tout en améliorant les rendements et les toutes petites exploitations familiales, les plus vulnérables au changement climatique.
De même, la rencontre prendra en compte la gestion des risques climatiques via des systèmes d’alerte précoce recourant au numérique, aussi bien pour la production, via les données météo, que pour la gestion des récoltes et leur commercialisation et aussi l’accès des agriculteurs au financement, via notamment la « bancarisation mobile« , et des Etats par la voie de la finance verte et l’émission possible d’obligations vertes pour financer des investissements durables.
Actuellement, quatre pays dont la le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Mali et la Zambie ont élaboré spécifiquement des plans d’investissements prioritaires, de trois cents à quatre cents millions de dollars.