Les résultats de la technologie créent des ensembles de données, fournissant une piste d’audit claire.
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime qu’entre 20 et 40% de la production agricole mondiale est perdue chaque année à cause des ravageurs et des maladies, ce qui coûte à l’économie mondiale environ 220 milliards de dollars. Ainsi, pour devenir encore plus efficace, la gestion des cultures exigera des techniques et des technologies améliorées.
En horticulture, les développements récents incluent par exemple des robots équipés de caméras d’imagerie dans le proche infrarouge pour détecter l’oïdium et une analyse d’image pour prédire le rendement des bourgeons et des fleurs. Il existe un système de surveillance à distance des ravageurs utilisant l’apprentissage automatique pour effectuer une analyse d’image sur les pièges à phéromones, et un grand nombre propose des images de drones et de satellites comme base des futures opérations de gestion des cultures.
Les ravageurs tels que les thrips, les pucerons, les mineuses des feuilles, les acariens, les aleurodes et les chenilles, et les maladies telles que les brûlures, le mildiou, le botrytis et la pourriture des tiges et des racines sont communs dans toutes les zones climatiques. Par ailleurs, les résultats de la technologie créent des ensembles de données, fournissant une piste d’audit claire pour la traçabilité et des options de visualisation des données telles que des cartes numériques, des graphiques. Ils aident ainsi à identifier facilement les problèmes et les modèles uniques et récurrents.
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Toutefois, l’horticulture subissant une transformation technologique et digitale, l’intelligence artificielle ne doit pas être considérée comme un substitut aux processus existants, mais comme une extension de l’intelligence humaine.