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Suspicion d’un cas de « vache folle » en France

Suspicion d’un cas de « vache folle » en France.

Une suspicion d’un cas de « vache folle » a été détecté chez une vache de race Salers, issue d’un élevage de 400 vaches Salers du département des Ardennes  en France.

Dans un communiqué, le ministère de l’Agriculture français a indiqué que la suspicion a été établie le 17 mars par le laboratoire national de référence de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), grâce à des prélèvements réalisés sur l’animal à l’équarrissage. Les prélèvements ont été envoyés ce jour au laboratoire de référence de l’union européenne (LRUE) afin d’avoir une confirmation du résultat de l’analyse. Le résultat des analyses devrait être disponible dans un délai de 8 à 10 jours.

Un arrêté préfectoral de mise sous surveillance (APMS) du troupeau a été pris ce matin par le Préfet des Ardennes. Une enquête épidémiologique a été également lancée pour recueillir les informations pour mieux comprendre l’origine de la maladie si celle-ci était confirmée.

Depuis octobre 2014, seuls les bovins âgés de plus de 12 ans susceptibles d’avoir ingéré des farines animales sont soumis au test de dépistage, ainsi que ceux morts hors abattoir, envoyés à l’équarrissage et âgés de plus de 4 ans, ce qui est apparemment le cas du bovin suspect.

Depuis mai 2015, la France avait été requalifiée pays à « risque négligeable » par l’Organisation mondiale de la santé animale. Le dernier cas d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) remonte à avril 2004 en France. Cette décision devait permettre de rouvrir les exportations vers de grands marchés internationaux. Ces derniers mois, l’Arabie saoudite, le Canada, Singapour, le Vietnam et l’Afrique du Sud ont rouvert leurs portes aux exportations françaises de viande bovine. Mais plusieurs marchés majeurs restent fermés, notamment le Brésil et la Chine.

Apparue au Royaume-Uni dans les années 1980, l’ESB s’était étendue à de nombreux pays en Europe et dans le monde à cause de l’utilisation de farines animales contaminées. Suspectée d’être à l’origine du nouveau variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob chez l’homme, elle avait suscité l’inquiétude des consommateurs et entraîné une grave crise dans la filière bovine.

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