Vache folle: Une centaine de bovins seront abattus en France.
Une centaine de bovins seront abattus dans un délai d’un mois, après la découverte d’un cas d’ESB (vache folle) dans les Ardennes en France.
Une centaine de bovins seront abattus dans un délai d’un mois, après la découverte d’un cas d’ESB dans les Ardennes en France, a annoncé jeudi 24 mars le ministère de l’Agriculture français.
Les vaches appartenant à la « cohorte » de l’animal mort de l’Encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) seront abattus d’ici 30 jours, a indiqué le ministère. Cela concerne les bovins de cet élevage âgés de un an de plus ou de moins que la vache infectée et décédée et qui donc risquent d’avoir été exposés à la même source alimentaire, ainsi que les veaux nés depuis moins de deux ans de la vache malade. « Cela représente une centaine de bovins sur les 400 vaches Salers que compte l’exploitation ardennaise, et pour lesquels l’éleveur sera indemnisé. Deux autres cas isolés d’ESB ont été découverts en 2015, l’un en Irlande, l’autre en Grande-Bretagne, mais les enquêtes épidémiologiques qui ont suivi n’ont pas permis de découvrir le mode de contamination.
Au vu de la découverte de ce troisième cas, le ministre de l’Agriculture français, Stéphane Le Foll, va demander à la Commission européenne de faire une enquête pour croiser les informations sur ces trois cas, a assuré le ministère. La France qui était passée en 2015 au statut de pays à « risque négligeable » pour l’ESB par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) va revenir à celui de pays à « risque maîtrisé », comme ses voisins la Grande-Bretagne, l’Irlande et l’Allemagne.
Il est « probable » selon le ministère que les pays qui avaient rouvert depuis 2015 leurs frontières aux exportations de bovins français: l’Arabie saoudite, le Canada, Singapour ou le Vietnam, les ferment à nouveau. Mais ces pays ne représentent qu’un faible volume d’exportations. Les autres pays de l’Union européenne, destination de beaucoup d’exportations de viande française, ne peuvent en revanche pas fermer leurs portes au boeuf hexagonal. La découverte de ce cas d’ESB est donc une mauvaise nouvelle mais les conséquences économiques directes et réelles seront limitées, selon le ministère.