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Olive: Le Maroc ou l'Espagne? Qui approvisionnera le marché américain?
Olive: Le Maroc ou l'Espagne? Qui approvisionnera le marché américain?

Olive: Le Maroc ou l’Espagne? Qui approvisionnera le marché américain?

Filière oléicole: Le Maroc ou l’Espagne? Qui approvisionnera le marché américain?

Les sanctions des Etats-Unis vis à vis des exportations agricoles espagnoles ont bien profité au Maroc. En effet, depuis 2018, les exportateurs marocains ont réalisé une percée sur le marché américain en raison, entre autres, des droits de douane imposés par Trump sur les exportations espagnoles, en particulier pour l’olive. Ainsi, à fin octobre 2019, le Maroc a exporté plus de 22.000 tonnes vers les Etats-Unis.

En plus de cela, le ministère de l’Agriculture, à travers l’Agence pour le développement agricole (ADA), avait lancé un appel d’offres pour réaliser une étude sur le marché américain de l’huile d’olive en vue de développer les exportations marocaines de l’huile conditionnée. Toutes ces actions avaient contribué à croître les échanges entre le Maroc et les Etats-Unis.

Cependant, qu’en sera t-il après la résolution des problèmes entre l’Espagne et le pays de l’Oncle Sam ?

En effet, la Cour fédérale du commerce international des États-Unis a rendu ce vendredi la décision de l’appel présenté par Asemesa contre la résolution qui imposait des tarifs évalués à 35% sur l’olive noire d’Espagne. Dans sa décision, la Cour américaine donne raison à Asemesa, dans les deux arguments fondamentaux sur lesquels les États-Unis s’étaient appuyés. Ces derniers considéraient que l’aide de la PAC au secteur oléicole était illégale; qu’elles étaient spécifiques et que la demande d’olives brutes dépendait de la demande de l’olive transformée. Ce dernier argument est ce qui a permis aux États-Unis d’attribuer à l’industrie toutes les subventions accordées aux agriculteurs.

Ainsi, le Département du commerce est dans l’obligation de présenter de nouveaux arguments afin de justifier les tarifs dans un délai de 90 jours. La décision du juge a été favorable et pourrait être la première étape de l’élimination des tarifs anti-subventions.

« Cette décision de la justice nord-américaine pourrait abaisser les tarifs de 35 à 20%, ce qui constituerait une réduction très importante », explique le secrétaire général d’Asemesa, Antonio de Mora, qui souligne que la décision « suppose, en même temps, un soutien très important au processus ouvert par l’UE devant l’OMC, dans lequel ces deux arguments sont également fondamentaux ».

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