Sous l’effet du stress hydrique les légumes deviennent fluorescents !
Une équipe de chercheurs de l’Université hébraïque de Jérusalem a introduit dans une plante de pomme de terre un gène pour une protéine fluorescente (roGFP2) sensible aux molécules chimiques du stress et transforme la plante elle-même en un capteur grâce à la génétique.
Lorsque les plantes sont soumises à un stress comme le froid ou le manque d’eau, elles libèrent des molécules chimiques antioxydantes, comme le glutathion, pour neutraliser les radicaux libres, indique Hortidaily. Grâce au travail des chercheurs, les plantes sous stress produisant ces molécules réactives deviennent fluorescentes. Cette fluorescence, non visible à l’œil nu, est détectable avec une caméra spéciale.
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Pouvoir détecter plus tôt le niveau de stress hydrique de la plante permettrait de limiter les pertes de récolte, d’économiser l’eau et de réduire l’utilisation de produits phytosanitaires. « Pour les agriculteurs, recevoir un signe d’alerte précoce que les plantes ne vont pas bien devrait les aider à prendre les mesures appropriées pour prévenir les pertes et protéger les ressources alimentaires », explique le responsable de l’étude publiée dans Plant Physiology.