Les investissements dans la transformation de l’huile d’olive du Maroc entre autres stimulent la croissance.
Le département de l’Agriculture des États-Unis (USDA) estime à 3,03 millions de tonnes la production mondiale d’huile d’olive pour la campagne 2020/21, ce qui représente une baisse par rapport à la campagne précédente, lorsqu’elle était de 3,12 millions. Néanmoins, les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, dont le Maroc compenseront cette baisse.
L’Union européenne reste le premier producteur, avec 70% de l’oliveraie mondiale. L’USDA s’attend à ce que les perspectives de production dans l’UE atteignent 2,05 millions de tonnes d’huile d’olive pour la saison 2020/21, un chiffre légèrement supérieur à la saison 2019/20, alors qu’elle était de 2,00 millions de tonnes.
Mais selon l’USDA, ce chiffre restera faible au cours de la saison 2020/21, ce qui entraînera une troisième année consécutive de baisse de la production mondiale, bien que cela soit partiellement compensé par la vigueur continue des pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (Maroc, Tunisie…), où les investissements dans la transformation de l’huile d’olive et les politiques gouvernementales, visant à accroître les exportations, stimulent lentement la croissance. Également, malgré la baisse des prix de l’huile d’olive depuis 2018, l’USDA prévoit qu’ils se rétabliront légèrement en 2020/21.
Le département américain de l’agriculture estime à environ 190.000 tonnes d’huile d’olive pour la Turquie, 5.000 tonnes pour la Chine, 16.000 tonnes pour les États-Unis et 771.000 tonnes pour le reste des pays producteurs. En outre, l’USDA prévoit que les exportations de l’Union européenne augmenteront légèrement pour atteindre 725.000 tonnes, ce qui entraînera une réduction significative des stocks.
Parallèlement, il prévoit que les exportations du Maroc doubleront pour atteindre 45.000 tonnes. Cependant, la production en Tunisie baissant fortement, les exportations chuteront à 130.000 tonnes.