Le Gharb s’attend à une production record de plus d’un million de tonnes malgré le coronavirus.
Lors de la réunion du bureau de la Chambre des représentants, le ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch a fait savoir que la production de la betterave sucrière dans la région du Gharb devrait atteindre un million et 200 mille tonnes. Ce chiffre sera atteint pour la première fois depuis l’introduction de cette culture dans la région au début des années soixante, grâce au rendement élevé d’environ 140 tonnes/ha.
Le même constat a été observé pour les récoltes de la canne à sucre et du riz qui ont commencé à obtenir des résultats record pour la première fois, et ce à la faveur de l’augmentation des revenus des agriculteurs qui s’y consacrent, a poursuivi le ministre qui explique cette performance notamment par la réalisation d’importants investissements dans le secteur ainsi que par les efforts déployés dans le domaine des semences.
D’autre part, M. Akhannouch a fait savoir qu’en dépit du déficit pluviométrique important enregistré au cours des deux dernières années et la baisse de la production de céréales, le PIB ne passe pas sous la barre des 110 milliards de dirhams (MMDH), relevant que certaines régions souffrent d’une pénurie d’eau (Souss, Al Haouz et Doukkala) à cause des conditions climatiques difficiles, du manque de précipitations et de la baisse des retenues des barrages.
S’agissant de l’irrigation localisée, il a précisé que 600.000 hectares ont été irrigués à fin mai dernier, dans la perspective d’atteindre 630.000 hectares vers la fin de l’année en cours, rappelant que le plan « Maroc vert » a fixé l’objectif d’irriguer 550.000 hectares en fin d’année.
Par ailleurs, le ministre n’a pas manqué de souligner que la période du confinement sanitaire a démontré l’importance capitale des secteurs de l’agriculture et de la pêche maritime, comme elle a montré leur résilience face aux crises les plus aiguës et leur capacité d’absorption des chocs.