Espagne: Interfresa nie le mauvais traitement des saisonniers marocains
Un programme d’activités s’est tenu à Madrid et a abordé la situation des femmes marocaines et saisonniers travaillant dans la campagne de fruits rouges de Huelva, ce jeudi dernier.
Le programme comprenait, entre autres activités, une table ronde au cours de laquelle le processus d’embauche à l’origine des journaliers marocains et les conditions de travail sur le terrain ont été interrogés, ainsi que pendant leur séjour à Huelva.
Par conséquent, le directeur d’Interfresa, Pedro Marín, et le chef du Plan de responsabilité éthique, du travail social et de l’égalité (Presli), Borja Ferrera, se sont installés dans la capitale espagnole pour offrir leur vision de la réalité du travail saisonnier dans les champs de fraises, remettant en cause toutes les démarches du Réseau d’accueil solidaire, Musée situé, organisateur de l’événement.
Initialement, les organisateurs du programme hésitaient à ce que les représentants de Huelva participent et interviennent dans le débat. Finalement Ferrera l’a fait. Par ailleurs, il a nié toutes les accusations liées au racisme, au harcèlement, à l’exploitation ou à la violence, entre autres sur les saisonniers marocains notamment dans les champs agricoles.
Le directeur de Prelsi a rejeté, dans son discours, les prétendues situations de vulnérabilité des journaliers. Il a assuré que le plan de responsabilité sociale garantit tous leurs droits au travail et leurs conditions socio-sanitaires pendant leur séjour à Huelva.
Ferrera a assuré à Huelva Information que la session thématique, loin de traiter et de donner de la visibilité aux conditions de travail, était une véritable attaque contre le secteur des fruits rouges et une tentative continue de le discréditer avec des «mensonges» qui sont de «véritables barbaries».