L’Espagne passe en revue les méfaits de la concurrence des produits du Maroc au sein de l’UE
Chose promise, chose due. La Commission gouvernementale Fepex, composée de représentants des associations de toutes les zones de production, y compris Freshuelva, a analysé lors de sa dernière réunion la situation du secteur avec la crise des marchés tels que la framboise causée par la surproduction du Maroc.
De même, lors de cette réunion, la commission a fixé des priorités pour 2020, notamment la sortie du Royaume-Uni de l’UE, l’ouverture de nouveaux marchés ou l’application de la PAC. Fepex a averti que la concurrence du Maroc a provoqué une crise structurelle. En effet, les mesures de coopération et de sauvegarde prévues dans l’accord d’association ne se sont pas appliqués. Pour cette raison, il a été nécessaire de considérer comme prioritaire d’adopter un plan de mesures spécifiques. Ce dernier permettra d’améliorer la productivité. En effet, celle-ci atténuerait également l’impact des augmentations du salaire minimum interprofessionnel. Elle rapprocherait ainsi les rendements du secteur de ceux des exploitations agricoles d’autres pays producteurs du pays.
Lors de la réunion, le directeur de Freshuelva, Rafael Domínguez, a demandé que le ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, Luis Planas, soit transféré sur l’inquiétude que crée la situation sur les marchés par le Maroc et qu’il soit invité à prendre des mesures à cet égard. Selon lui, le ministre doit corriger la situation grave de la framboise sur les marchés. De même, elle s’applique également à la tomate d’Almeria et bien d’autres produits.
La quête d’autres marchés, un coup sûr pour faire face à la concurrence
Freshuelva a également souligné la nécessité de renforcer la politique d’ ouverture de nouveaux marchés. Ce renforcement devrait s’observer pour les fruits et légumes espagnols, en général, et les baies de Huelva, en particulier. Ainsi, selon Freshuelva, il est nécessaire d’accélérer les procédures avec les pays de destination pour les dossiers administratifs à résoudre le plus vite possible.
En ce qui concerne le Brexit, il a été considéré que, dans un scénario d’exonération des droits de douane, la principale préoccupation est de faciliter les nouvelles obligations documentaires et les contrôles douaniers. Ceci vise à ce que cela n’implique pas une charge supplémentaire ni n’affecte négativement la qualité requise par clients britanniques.