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Le Covid-19 et la sécheresse risquent d'entraver la prochaine saison agricole

Le Covid-19 et la sécheresse risquent d’entraver la prochaine saison agricole

La sécheresse a eu un impact sur le taux de remplissage des barrages qui reste limité à 48%.

Répondant à une série de questions sur les répercussions du coronavirus (Covid-19) et du déficit pluviométrique sur l’agriculture, Aziz Akhannouch a indiqué que «l’agriculture nationale passe par des moments difficiles mais le secteur a montré encore fois sa résilience face aux aléas. Les marchés sont bien approvisionnés et les prix sont compétitifs».

«Je n’ai pas de soucis pour cette année mais quelques inquiétudes pour la saison prochaine», a affirmé le ministre. Chiffres à l’appui, Akhannouch a donné un aperçu sur la situation de la saison qui a été marquée par un grand déficit de pluies : le cumul pluviométrique national n’a pas dépassé 253mm cette année, soit une baisse de 14% comparativement avec l’année dernière, et de 28% par rapport à la moyenne des 30 dernières années. Cette contreperformance a marqué toutes les régions du Royaume, hormis l’Oriental qui affiche un excédent de 5%.

La sécheresse a eu un impact sur le taux de remplissage des barrages qui reste limité à 48% contre 65% l’année dernière. On note des disparités selon les régions. Au niveau de Souss-Massa-Draa, Haouz ou de Doukkala, la situation est critique. Le taux de remplissage est de 17% seulement ce qui a poussé à rationnaliser drastiquement l’irrigation, rapporte Finances News Hebdo.

La situation hydrologique est moyenne au niveau des régions de Moulouya, Tadla, Ouarzazate et Tafilalt. Elle est satisfaisante dans les autres régions, dans le Loukkous le taux de remplissage est de 100%. Le ministre a rappelé que l’emblavement des terres agricoles a concerné 5,23 millions d’hectares. La mécanisation a joué un rôle important, elle a permis de travailler 900.000 hectares en une semaine seulement.

A cela s’ajoute, la perte de 2 millions d’hectares sur 4,3 millions réservés aux céréales, ramenant les prévisions pour la récolte à une baisse de 49% par rapport à 2019.

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