L’Espagne s’inquiète de la production étrangère d’avocats et commence déjà à planifier des stratégies.
La culture de l’avocat prend aussi de l’ampleur au niveau international. En Espagne, la surface plantée a augmenté de 33,6 % en 1 an et occupe désormais 2 800 hectares.
Avec une production estimée à 4 000 tonnes, la culture de l’avocat continue de susciter l’intérêt de plus en plus de producteurs en Espagne.
C’est dans ce sens que la profession cherche à protéger l’avocat espagnol par rapport à l’avocat étranger. En effet, selon l’Association des agriculteurs de Valence (AVA) bien que l’offre espagnole soit abondante, les récoltes étrangères sont très présentes également ce qui a une conséquence directe sur le prix, puisque ce dernier est passé de 3 euros le kilo, à moins de 2 euros le kilo.
Pour lutter contre cette baisse des prix, les professionnels espagnols s’organisent pour promouvoir le produit espagnol et une nouvelle association a vu le jour : l’Association des producteurs d’avocats (ASOPROA). Cette dernière souhaite défendre au mieux les intérêts des producteurs espagnols.
Pour la profession, l’objectif est de développer une stratégie qui permettrait de valoriser l’avocat espagnol de la concurrence étrangère.
L’idée étant de promouvoir l’avocat espagnol pour ses qualités et ses bénéfices dans une alimentation saine, mais aussi à travers l’information sur l’emprunte carbone de l’importation d’avocats étrangers, notamment du continent sud-américain.