La récolte combinée de blé et d’orge sera inférieure de 60% à la moyenne décennale.
Le Maroc devrait s’attendre à une récolte de blé historiquement faible cette année après quatre mois de conditions météorologiques défavorables (déficit pluviométrique, stress hydrique…) qui ont frappé les rendements, une dynamique qui a contraint le gouvernement à suspendre les droits d’importation jusqu’à la fin de 2020, selon le bureau du département américain de l’agriculture (USDA) à Rabat.
La récolte combinée de blés et d’orge sera inférieure de 60% à la moyenne décennale, à seulement 3 millions de tonnes, selon le bureau. Celle-ci tablerait sur 1,65 million de tonnes de blé tendre, 750.000 tonnes de blé dur et 600.000 tonnes d’orge.
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Ainsi, afin de compenser la baisse de la production, les importations combinées de blé tendre et dur pour la campagne de commercialisation 2020/2021 devraient atteindre 6 millions de tonnes, contre 5,1 millions de tonnes importées au cours de l’année jusqu’en mai 2020. De même, les importations d’orge augmenteront de 44% sur l’année pour atteindre 1,3 million de tonnes, indique le département américain de l’agriculture, selon AgriCensus.
L’USDA a ajouté que le secteur des céréales du Maroc continue d’affronter la crise de coronavirus (Covid-19), les minoteries et les ports étant pleinement opérationnels.