Les producteurs espagnols demandent la modification de la méthode de calcul du prix d’entrée de la tomate marocaine.
La tomate marocaine est encore dans la ligne de mire espagnole. En effet, lors de la réunion sur la tomate de l’Observatoire des marchés de la Commission européenne, la FEPEX a remis sur la table le débat autour de la modification de la méthode de calcul de la valeur à l’importation de la tomate marocaine.
La peur des producteurs espagnols sur les produits agricoles marocains a de nouveau frappé. La FEPEX arguant, une forte concurrence de la tomate du Maroc, ont demandé la révision du prix d’entrée de la tomate marocaine avec notamment l’instauration d’un prix minimum et par conséquent le paiement ou non des droits de douane. De même, ils exigent de ne prendre en compte que les prix de la tomate ronde, -et non ceux de la tomate cerise- qui était la seule pris en compte pour fixer le prix d’entrée conventionnel de l’accord entre l’UE et le Maroc, indique Freshplaza.
L’association exige un vrai quota pour limiter le niveau des exportations marocaines traditionnelles vers l’UE. Toujours selon eux, trois grands exportateurs jouent sur ce marché: les Pays-Bas, avec une tendance stable, le Maroc, avec une tendance fortement à la hausse et l’Espagne, avec une tendance baissière, baisse qu’ils imputent injustement au Maroc.
En effet, d’après la FEPEX, le Maroc a exporté entre octobre 2019 et avril 2020 plus de 432.274 tonnes de tomates et ce, en dépit du coronavirus (Covid-19), ce qui a engendré une baisse interannuelle des exportations espagnoles vers le UE de 12% au cours de la même période, avec 518.520 tonnes.