La culture des olives demeure la principale filière fruitière au Maroc
Au Maroc, la culture des olives (oléiculture) constitue une source importante d’emplois procurant plus de 51 millions journées de travail par an, soit l’équivalent de 380.000 emplois permanents. Et pour cause, l’olivier est la principale filière fruitière cultivée et représente 65% de la sole arboricole nationale.
Constitué essentiellement de la variété « Picholine Marocaine », le verger oléicole national représente plus de 90% des plantations. Ainsi, La production oléicole au titre de la campagne agricole 2018/2019 s’estime à près de 2 millions de tonnes, soit une hausse de 28 % par rapport à la campagne précédente (2017/2018).
Par conséquent, la production nationale s’articule à hauteur de 65% à la trituration et 25% à la conserverie. La trituration se fait par un secteur moderne et semi-moderne composé de 948 unités. Mais également, il se compose du secteur traditionnel constitué d’environ 11 000 maâsras. Ainsi, leur conservation se fait par le biais de 75 unités modernes de conserverie des olives et de conserveries artisanales.
Pour les olives de table, environ les 2/3 de la production est issue des conserveries industrielles. Et près du 1/3 au niveau des unités artisanales sont issus de ces derniers. Les exportations moyennes annuelles sont de l’ordre de 82 290 tonnes de conserves d’olives et 13 320 tonnes d’huiles. Les principaux pays importateurs des olives de table marocaines demeurent la France, les USA, l’Italie et l’Allemagne. Conjointement, les exportations marocaines en huiles d’olives sont destinées principalement vers les USA, l’Espagne et l’Italie.