La part de marché des exportations d’olives de l’Espagne a diminué de 40%.
Après près de deux ans depuis que les États-Unis ont imposé à l’Espagne un tarif de 35% sur les olives noires pour avoir jugé illégale l’aide que l’UE accorde aux agriculteurs par la PAC, le secteur espagnol de l’olive de table subit de plein fouet les conséquences de cette « punition ».
Selon les données de l’Association Asemesa, ce tarif a entraîné une perte de part de marché de l’Espagne, passant de 75% en 2017 à 35% en 2019. Sans aucun doute, cette perte de marché a entraîné une perte d’exportation de 34 millions de kilos et 66 millions d’euros en 2 ans. De plus, les partenaires d’Asemesa ont dû assumer des dépenses de défense importantes aux États-Unis dans les procédures judiciaires ouvertes et qui ont déjà atteint le chiffre de 6,5 M €; avec la circonstance aggravante que le processus n’a pas encore pris fin et que ces coûts augmentent.
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L’Espagne est passée de l’exportation vers le marché américain en 2017 d’un volume de 29.662 tonnes d’olives noires à un peu plus de 12.573 tonnes en 2019, soit une perte de 57,6% des ventes. En effet, concernant le comportement des deux premiers mois de cette année (janvier et février), un volume d’exportation de 1749 tonnes est observé, soit 11,1% de moins qu’en 2019 et 37,1% de moins qu’en 2018.
En ce qui concerne les olives vertes, au cours des mois de janvier et février 2020, les exportations espagnoles sont restées à seulement 5.178 tonnes, ce qui signifie une baisse de 19,4% par rapport à la même période en 2019 et 10,4% de moins que en 2018.