Le Conseil oléicole international veut améliorer les banques de matériel génétique.
L’unité « Technologie et Environnement » du Conseil oléicole international (COI) prépare la deuxième phase de gestion phytosanitaire des banques de matériel génétique de son réseau, qui comprend également celle de Marrakech.
Suite à l’autorisation du Conseil des membres lors de la 110e session d’établir des mécanismes de surveillance et de gestion phytosanitaires, il est prévu d’organiser la deuxième phase de formation sur la gestion phytosanitaire des banques de gènes du réseau du COI, en collaboration avec la Collection mondiale de matériel génétique de Marrakech (Domaine agricole et expérimental de Tessaout, INRA Maroc) et l’équipe de l’Université de Cordoue.
Cette formation aura lieu en octobre 2020, et dans le cas où le cours ne peut pas avoir lieu physiquement en raison du nouveau coronavirus (Covid-19), il sera reporté à 2021, fait savoir Interempresas.
Le réseau est composé de 3 banques internationales – Cordoue (Espagne), Marrakech (Maroc) et Izmir (Turquie) – et 20 banques nationales (Albanie, Algérie, Argentine, Chypre, Croatie, Égypte, Slovénie, France, Grèce, Iran, Israël , Italie, Jordanie, Liban, Libye, Monténégro, Palestine, Portugal, Tunisie et Uruguay).
La banque de Syrie fait également partie du réseau, bien qu’elle ne soit pas active actuellement en raison de la situation politique difficile dans le pays. La Géorgie, nouveau membre du COI, rejoindra bientôt le réseau, de même que tous les nouveaux pays faisant partie du Conseil.
Pour rappel, c’est en 1994 que le COI a lancé un réseau de banques dans les pays de l’Union européenne, qui s’est progressivement étendu dans le monde à un total de 23 banques, abritant plus de 1.700 variétés d’oliviers.