Le marché britannique regorge d’opportunités pour les exploitants agricoles marocains.
À partir du 1ᵉʳ janvier 2020, l’accord signé entre le Royaume-Uni et le Maroc, pourrait offrir plus de garantie aux entreprises marocaines et britanniques qui entretiennent des relations économiques et commerciales dans tous les secteurs de coopération.
En effet, selon Abdellatif Maâzouz, ancien ministre du Commerce et président de l’Alliance des économistes istiqlaliens, le Maroc a réussi à anticiper un an avant la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne grâce à cet accord signé avec la Grande-Bretagne.
« Il y aura très certainement des discussions, par la suite, entre les deux pays pour améliorer les termes de l’accord », a affirmé l’ancien ministre. Il s’agit, selon Bladi, des discussions sur les quotas réservés à certains produits, notamment agricoles comme les agrumes, les tomates…
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Pour l’ex-ministre, les quotas des produits agricoles marocains sont « susceptibles d’être revus en conséquence ». À l’en croire, les quotas britanniques devraient s’ajouter aux européens. « Une véritable aubaine pour les exploitants agricoles marocains », estime-t-il.
Avant le Brexit, les échanges commerciaux entre le Maroc et le Royaume-Uni s’élevaient à 18,3 milliards de dirhams, soit près de 4% de l’ensemble des échanges avec l’Union européenne en 2018. La même source précise que le royaume exporte près de 8 milliards de dirhams vers le Royaume-Uni, devenant ainsi le 7ᵉ client et le 11ᵉ fournisseur dans le cadre de l’accord de libre-échange avec l’Union européenne.