Face à une pénurie croissante de main-d’œuvre dans le secteur agricole, la France se tourne régulièrement vers les travailleurs saisonniers étrangers, principalement en provenance du Maroc. Cette initiative, particulièrement déployée dans le sud-ouest du pays, notamment dans le département du Gers, vise à combler un déficit critique de main-d’œuvre, exacerbée par la demande saisonnière intense, notamment lors des vendanges.

Pour répondre à cette situation, des partenariats stratégiques ont été établis entre la France et le Maroc. Grâce à la collaboration avec l’Agence nationale marocaine pour l’emploi et la promotion des compétences (ANAPEC), les entreprises agricoles françaises s’attendent à recruter près de 800 000 travailleurs saisonniers cet été. Ce flux massif de main-d’œuvre coïncide avec la période cruciale des récoltes, moment où la demande en travailleurs atteint son pic.

La crise de main-d’œuvre agricole est devenue un problème préoccupant en France. Les agriculteurs peinent à attirer des saisonniers locaux, malgré les efforts déployés. Pour pallier cette situation, le gouvernement français a récemment mis en place des mesures visant à faciliter l’arrivée de travailleurs étrangers. En mars dernier, un décret a été publié pour élargir la liste des professions en pénurie, y ajoutant plusieurs métiers liés à l’agriculture. Ce changement législatif vise à simplifier l’obtention de permis de travail pour les travailleurs non européens, en particulier ceux du Maroc.

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Les travailleurs marocains sont particulièrement recherchés pour leur expertise et leur résilience. Leur expérience dans le domaine agricole et leur capacité à s’adapter aux exigences du travail saisonnier en France en font des candidats de choix. Les employeurs agricoles français apprécient ces compétences, ce qui facilite grandement l’intégration de ces travailleurs dans le secteur.

Cette coopération entre la France et le Maroc dans le secteur agricole pourrait servir de modèle pour d’autres industries confrontées à des pénuries de main-d’œuvre. En renforçant les partenariats internationaux et en simplifiant les procédures administratives, la France espère non seulement résoudre ses besoins en main-d’œuvre saisonnière, mais aussi renforcer ses relations diplomatiques et économiques avec le Maroc.

Source : APA