L’Egypte confirme ses ambitions et veut exporter ses tomates vers la Russie.
1,2 Mt d’oranges et 110 000 t de raisins exportés au titre de l’année précédente. L’Egypte compte garder sa position d’exportateur mondial de fruits et légumes et mise sur la logistique pour exporter ses tomates vers la Russie.
L’HEIA (Association d’amélioration des exportations horticoles) en Egypte travaille depuis sa création pour améliorer le secteur agricole de l’Egypte. Aujourd’hui, elle se veut une organisation pilote en Egypte qui a contribué largement dans l’amélioration de l’agriculture, de la logistique et de l’exportation de produits frais.
» En 1996, l’Egypte a exporté 5 000 tonnes de raisins », a déclaré le chef de l’HEIA, Mohsen El Betagy. «L’année dernière, les exportations de raisin ont atteint 110 000 tonnes. Nous avons commencé avec 25 membres, et nous sommes aujourd’hui 700. L’association a accompli ce niveau de croissance en encourageant et en conseillant les producteurs et les exportateurs. L’association réjouit d’un réseau d’experts qui assurent les besoins des producteurs en matière de nouvelles techniques et technologies, et les vulgariser ensuite aux producteurs du pays. L’objectif est d’améliorer les normes de croissance et d’exportateur.
Le principal problème rencontré par l’Egypte est la mise en œuvre de normes élevées, a déclaré El Betagy. Le producteur doit offrir une grande qualité en matière des normes de culture, l’utilisation des pesticides, la maitrise du processus du froid et autres mesures obligatoires pour atteindre un certain niveau de qualité. Les producteurs ont besoin d’être accompagnés afin d’améliorer leurs productions. L’association travaille également sur le volet d’exportation pour faciliter les procédures pour les producteurs exportateurs de fruits et légumes.
Des réflexions ont actuellement lieu entre les producteurs et le gouvernement égyptien afin de rendre l’Egypte la passerelle entre l’Asie et l’Europe, a déclaré le président de l’association. Le gros problème auquel on fait face est celui de la logistique. À l’heure actuelle, il faut 8 à 12 jours pour envoyer des marchandises de l’Egypte vers l’Europe. La situation est la même si on exporte vers la Russie et l’Asie. En effet, l’embargo actuel sur les produits turcs que la Russie a mis en place serait une occasion pour les exportateurs de tomates de l’Egypte, a noté le responsable. Donc, les obstacles liés à la logistique doivent être maitrisés.
« Nous avons une bonne infrastructure, et c’est déjà une bonne étape », a déclaré le responsable. Les infrastructures portuaires ont été améliorées, ce qui a rendu les choses plus faciles pour notre logistique, mais nous avons encore besoin de pousser le gouvernement à investir davantage à ce niveau, a poursuivi El Betagy.
Combiné avec des améliorations de la productivité et une meilleure efficacité de l’utilisation de l’eau et des engrais, l’Egypte peut continuer à occuper sa position de premier plan en tant qu’exportateur d’agrumes et développer plusieurs autres programmes d’exportation, a remarqué le président de l’association.
En effet, Chaque année, l’Egypte exporte 1,2 millions de tonnes d’oranges. Il est le 4è plus grand exportateur de fraises dans le monde. Le pays exporte les raisins vers le marché européen, et il est connu pour les pommes de terre et les haricots, a indiqué le responsable ajoutant que même avec ces performances, le secteur agricole de l’Egypte doit encore fournir des efforts pour saisir de nouvelles opportunités à l’export.