En Belgique forte colère des éleveurs face au boycott de la fête de l’Aïd…
Devant le bien-être animal considéré par le Ministère Belge, de nombreux éleveurs se retrouvent ainsi avec un grand nombre de moutons invendus…
La cause animale face à la cause économique
Le Ministère Belge, qui a fait appel au boycott de la fête du sacrifice en prétextant surtout et avant tout le bien-être de l’animal, a déclenché la colère de grand nombre d’éleveurs belges, qui eux, face à un boycott assez suivi de la part de la communauté musulmane, se retrouvent ainsi avec un manque à gagner certain !
Après l’interdiction de l’abattage rituel, voici donc le boycott de la fête du sacrifice demandé par le ministère flamand en mettant en avant le bien-être animal. Un coup dur pour les éleveurs qui ne se doutaient pas que autant de musulmans respecteraient ce boycott. En effet, beaucoup de musulmans en Belgique, et devant la demande du Ministère, ont préféré faire appel à leurs proches dans leurs pays d’origine, qu’il s’agisse du Maroc ou de la Turquie pour tuer un animal en leur nom, d’autres ont consacré la somme prévue pour le mouton à des familles nécessiteuses.
La colère des éleveurs face au Ministre
Les éleveurs sont très en colère contre le ministre et certains menacent même de déverser du purin devant le cabinet ministériel. Les conséquences sont énormes, certains éleveurs considèrent leurs pertes à plus de 15 000 euros (soit 165 000 dirhams). Plus que les yeux pour pleurer devant une situation qui met en danger l’élevage, et qui a déjà mis l’abattage au point mort, ce que dénoncent donc les éleveurs.
A Droixhe, les musulmans, cette année ont déserté l’abattoir, ainsi 4 bêtes ont été sacrifiées contre 400 l’an passé… Le même constat est fait en région Bruxelloise, et selon les presses locales, les sites de Schaerbeek, Anderlecht et Molenbeek-Saint-Jean ont, eux aussi, enregistré des bilans bien en dessous des estimations de départ et des années précédentes. C’est donc toute la Belgique qui en subit les conséquences.
D’ici à ce que les consommateurs belges se tournent vers les insectes, il ne reste qu’un pas!