Une étude sur la fertigation durable dans les cultures de melon réduit la consommation d’eau de 30%.
Une étude de l’Université polytechnique de Carthagène (UPCT), réalisée en partenariat avec l’Union centrale d’irrigation de l’aqueduc de Tajo-Segura (SCRATS), sur la fertigation durable des cultures de melon a montré que ce système permet de réduire la quantité de l’eau d’irrigation nécessaire à la production de près d’un tiers sans aucun impact sur la qualité du fruit.
« L’étude est basée sur la numérisation de l’agriculture. Nous avons surveillé en permanence la teneur en eau, la salinité et la température du sol, en contrôlant les doses dont la culture a besoin à tout moment », rapporte Freshplaza, citant un chercheur. Avec ces techniques, une plus grande efficacité dans l’utilisation de l’eau d’irrigation a été obtenue, passant de 6,47 kilos de melon par m³ d’eau utilisée dans l’irrigation commerciale à 9,9 kilos.
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Avec cette stratégie d’irrigation de précision, l’utilisation de l’eau a été réduite de 29,8%, ce qui entraîne une économie d’environ 1 000 m³ / ha d’eau d’irrigation. «Il faut également noter que, d’un point de vue commercial, la qualité de la récolte, qui est l’un des principaux aspects à considérer, n’a pas été réduite», explique la même source.
De plus, les fruits obtenus au cours de cette étude avaient une concentration plus élevée de vitamine C et une réduction des nutriments comme l’azote (43%), le phosphore (41,8%) et le potassium (22%). L’étude a également montré que la fertigation durable dans les cultures de melon permet de réduire significativement la salinité du profil de sol surveillé.
Par ailleurs, cette étude, réalisée sur les cultures de melons, sera appliquée à d’autres, comme les citrons, les grenades Mollar ou les raisins de table.