Les agriculteurs africains sont une population relativement âgée et les femmes produisent 70% de la nourriture africaine est actuellement.
Des millions d’agriculteurs familiaux à travers l’Afrique se heurtent à une dévastation économique alors que la pandémie de COVID-19 perturbe les exportations et les chaînes d’approvisionnement alimentaire mondiales.
Selon John Oroko, PDG de Selina Wamucii, le commerce intra-africain est d’environ 2% tandis que les exportations de l’Afrique vers le reste du monde varient de 80% à 90% des exportations totales, dont une part énorme se constitue de produits agricoles. « La pandémie de COVID-19 est malheureusement arrivée à un moment où nos agriculteurs dépendent en grande partie des exportations vers des marchés en dehors du continent et également avant le début des échanges dans le cadre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) qui devait commencer le 1er juillet, 2020, créant ainsi un marché continental unique de plus de 1,3 milliard de personnes », explique Oroko.
« Maintenant, contrairement à aucun autre moment, nous pouvons voir une démonstration de pourquoi le succès de la zone de libre-échange continentale africaine sera directement lié à la sécurisation des moyens de subsistance des agriculteurs africains à l’avenir ».
Le Maroc arrive en tête de liste des pays africains dont les exportations agricoles sont les plus exposées. En effet, selon le rapport, ceci s’explique en raison de sa dépendance excessive à l’égard du marché européen; et ce, compte tenu de sa proximité et de ses liens commerciaux traditionnels bien établis.
Lire le rapport en entier: Impact du Covid-19 sur l’agriculture africaine