La culture des câpres se développe à Safi avec les efforts du PMV et de la direction régionale de l’Agriculture.
La culture des câpres s’est révélée être une activité génératrice d’emplois et de revenus pour plusieurs agriculteurs et producteurs de Safi. En effet, elle a permis de pallier les difficultés rencontrées par ceux-ci suite à la réduction des rendements de céréales en raison de la sécheresse.
Dans la province de Safi, la culture de la câpre revêt une importance économique et sociale, grâce au Plan Maroc Vert (PMV) qui lui a attribué une enveloppe budgétaire de 58 millions de Dh. En effet, la province dispose d’une superficie de près de 7.000 ha de câprier, soit 60% de la superficie nationale. Elle assure ainsi 70% environ de la production nationale et contribue activement, à hauteur de près de 75%, aux exportations nationales de ce produit agricole, fait savoir L’Opinion.
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Le prix de la câpre varie en fonction de son calibre : plus elle est petite, plus le prix grimpe. En général, le bénéfice est de 26.000 à 30.000 Dh/Ha, rapporte la même source.
Cependant, mentionne un producteur de câpre, l’étape cruciale, difficile et la plus chère dans la culture des câpres est la récolte. Cette manœuvre représente 50% du coût de production.
Elle nécessite de la main d’œuvre car ces petits condiments sont ramassés à la main très tôt le matin sur des plantes ornementales très basses et épineuses. Du mois d’avril au mois de septembre (pour les variétés les plus tardives), les ouvriers agricoles doivent passer 2 à 3 fois par jour pour récolter les condiments, explique la même source.