La Chine et l’Égypte unissent leurs forces pour des cultures résistantes à la sécheresse.
Le 20 août 2023, un protocole d’accord a été signé entre l’Égypte et la Chine, visant à développer des cultures plus résistantes à la sécheresse. Cette initiative cible principalement le riz, le maïs et le soja, des cultures cruciales pour l’économie et la sécurité alimentaire de l’Égypte.
La Chine, déjà engagée dans des projets similaires avec des pays africains tels que la Namibie, la Tanzanie et le Maroc, renforce ainsi son empreinte dans le secteur agricole en Afrique. Les ministres de l’Agriculture des deux pays ont donné leur aval à une collaboration de trois ans, dont l’objectif est de mettre au point de nouvelles variétés de cultures capables de résister à la sécheresse et à la salinisation des sols, des problèmes majeurs en Égypte.
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Selon les données officielles égyptiennes, le pays fait face à un déficit hydrique colossal d’environ 21 milliards de mètres cubes par an. Dans ce contexte, la Chine apportera son expertise en matière de semences hybrides de riz, parmi d’autres innovations agricoles. Cette diplomatie agricole chinoise s’inscrit dans une stratégie plus large visant à garantir la sécurité alimentaire, un enjeu vital dans un pays où une grande partie de la population souffre de l’insécurité alimentaire.
Notons que l’Égypte est l’un des plus grands importateurs de blé au monde et fait face aux défis du changement climatique. En outre, elle subit les conséquences de la guerre en Ukraine, qui a perturbé les marchés mondiaux des céréales.
Dans ce contexte, Le Caire voit en la Chine un allié clé pour renforcer sa résilience alimentaire. En quelques années seulement, la Chine est devenue le deuxième partenaire commercial de l’Égypte, juste après les Émirats arabes unis. Un mémorandum est également en préparation pour faciliter l’exportation des mangues égyptiennes vers la Chine, renforçant ainsi les liens économiques entre les deux pays.